Historique

Une histoire mémorable pour plusieurs!

Voici quelques dates et événements qui ont jalonné l’histoire de Plein Air Ville-Joie:

1902: Suite à l’invitation de l’évêque des Trois-Rivières, Mgr François-Xavier Cloutier et quelques Dominicaines du Rosaire (aujourd’hui Dominicaines de la Trinité) partent de Québec pour s’installer en Mauricie. Elles s’installent au Séminaire et assurent les tâches ménagères.

1910: Construction, sur la rue St-François-Xavier, d’une petite maison visant à accueillir, pour hébergement transitoire, des jeunes dont les familles sont en difficultés temporaires. Au cours des années subséquentes, les demandes affluent et les enfants sont de plus en plus nombreux à trouver refuge dans ce qui est alors connu comme l’orphelinat St-Dominique.

1931: L’orphelinat St-Dominique devient Ville-Joie St-Dominique et aura dorénavant pignon sur rue au 1455 boulevard du Carmel.

1943: Les MÈRES font écho au constat des jeunes qu’elles hébergent : « L’été, sur le plateau, y fait trop chaud »! Inspirées par les innovations d’outre-mer, elles rêvent de bâtir et d’animer une colonie de vacances. Elles sont tenaces! Leur projet s’actualisera l’année durant sur une des berges du lac St-Pierre. Dorénavant, dès la fin des classes, les enfants et leurs « mères provisoires » migreront vers leur camp d’été.

Nouveau lieu, pédagogie renouvelée, nouveaux sujets, dont l’observation de la faune et de la flore. Activités multiples : pêche, baignade, radeau, verchères, athlétisme, hébertisme, tir à l’arc et beaucoup de grands jeux sur des thèmes historiques. Les croisades menées par Richard Cœur de Lion, les tribus d’Aigle Noir et de Perle de Rosée meubleront alors l’imaginaire de centaines de jeunes.

Pour survivre, sur les berges du lac St-Pierre comme à l’institution urbaine, les subventions et les dons de bienfaiteurs sont essentiels. À l’époque, la quête la plus importante est la Journée de la livre. Une fois l’an, citoyens, commerces et entreprises sont sollicités pour offrir au moins une livre de denrées non-périssables. La réponse est toujours généreuse.

Les années 60, 70, 80: été après été, plusieurs générations de jeunes redonnent vie à ces lieux. De la fin juin jusqu’au début septembre, l’écho des chants et des rires des joyeux campeurs se répercute sur toutes les rives du lac.

Pendant cette période, les Dominicaines, déjà moins nombreuses, planifient leur relève. Elles intègrent des laïcs choisis en fonction de leur adhésion à leurs valeurs de base : croyance dans les capacités de tout enfant et dans le fait que sa famille demeure son port d’attache.

1990: C’est en 1992 que les Dominicaines créent un nouvel organisme à but non lucratif et lui confie la gestion de la base de plein air. L’organisme et le site prennent alors l’appellation de Plein Air Ville-Joie. Au cours de cette décennie, les bâtiments sont rénovés alors qu’un nouveau chalet s’ajoute, offert par Madame Ann McCormick, la « Reine de la Mauricie ».

Les rénovations, essentiellement soutenues par la Fondation Monseigneur Bourgeois, sont conçues pour maintenir une mission sociale, soit l’offre de camps à des familles à plus faibles revenus, mais également pour développer un volet lucratif (location de salles et de chalets) devenu essentiel pour soutenir la mission sociale que les Dominicaines ont souhaité perpétuer.

Années 2000: Les rénovations des années 90 ont permis à Plein Air Ville-Joie d’offrir ses installations et activités sur une base annuelle.

2021: Suivant la volonté des sœurs Dominicaines de la Trinité qui ont légué à l’organisation le site et ses bâtiments, et ce, dans le but de maintenir la vocation sociale de l’endroit, Plein Air Ville-Joie met tout en œuvre pour créer des retombées sociales exceptionnelles sur son milieu afin de continuer l’œuvre remarquable des Dominicaines de la Trinité.

Aujourd’hui: Plein Air Ville-Joie (PAVJ) est une œuvre de bienfaisance qui emploi l’économie sociale afin d’offrir une programmation en lien avec sa mission sociale, soit des camps familiaux, de répit, de jour, des classes nature, de l’entrepreneuriat social, etc. Pour soutenir sa mission sociale, il offre aussi des produits et services complémentaires, soit des locations de salles, des forfaits d’hébergement en auberge ou en chalet, des services de restauration et de bar et d’animation pour tous types d’événements.

C’est l’amalgame de ces deux types d’activités qui permet à Plein Air Ville-Joie de maintenir un accès permanent à un site exceptionnel, situé au cœur d’une région maintenant reconnue par l’UNESCO comme Réserve mondiale de la biosphère.